Vous pouvez proposer aux parents d'aller aux matinées LAEP, c'est gratuit, ils peuvent avoir les conseils des animatrices (qui sont souvent les animatrices de RPE), tout en ayant des moments avec leurs enfants en motricité, jeu libre ou autre activité adaptée (c'est qu'avec des parents/enfants et c'est anonyme).
Si vous ne voulez pas appeler la PMI, vous pouvez aussi demander conseil au 119, qui avisera ou non si c'est utile de faire une enquête sociale dans cette famille.
Il y a quand même des éléments qui alertent :
- enfant délaissé dans le noir quand il hurlait
- enfant laissé dans son parc pour que les parents puissent travailler
- les parents qui reviennent plus tôt de vacances, car ils n'en peuvent plus et souhaitent confier leur enfant plus tôt (comment auraient-ils faits si vous aviez refusé ? Quelles conséquences sur l'enfant ?)
--> tout cela, ils vous le confient, donc c'est qu'ils estiment que cela est "normal", "non violent", pour eux. Ils ont banalisé ces pratiques.
- vous remarquez chez l'enfant un besoin d'attention anormal, des hurlements, des crachats, la parole n'est pas encore mise en place
--> si la parole n'est pas encore mise en place, peu de chance que la maîtrise des sphincters soit mature.
--> je doute quand même que ce soit les corticoïdes qui accentuent les cris. Au contraire, ce sont des médicaments pour apaiser les douleurs. Donc je ne pense pas que ce soit lié. Une maladie non soignée, là oui, l'enfant peut être grognon, pleurer, hurler, lié à la douleur. Mais là s'il est sous traitement, c'est tout de même bizarre.
Bon courage à vous.