Help hurlements

[Fleurs]

Merci Celia vraiment de votre post
L'enfant a été mis sous corticoïdes suite à une infection rhino-pharyngée, peut être que cela accentue les crises je n'en sais rien je suis démunie
je vais attendre et tout faire pour que tout se passe au mieux chez moi

 

[Griselda]

Du coup je comprends que tu ais perdu confiance en la mission de ta PMI pour oeuvrer dans l'interêt de la Protection des enfants.
C'est tout à fait affligeant.

Je demanderai l'aide de mon RPE en qui je pourrais certainement avoir plus confiance.
Et je continuerai d'insister auprès des Parents (les deux! car souvent l'un des 2 est plus apte à entendre) pour les encourager à demander de l'aide.
Un enfant de 2 ans c'est souvent difficile, compliqué mais quand ces difficultés s'étendent chez Nounou, en dehors de la présence des Parents alors c'est qu'il y a quelque chose à faire. Quoi? On ne pourrait le savoir qu'en en discutant avec un spécialiste, un pédiatre, un pedo-psy etc...
Leur faire ce conseil d'une part, encore et encore, et commencer par refuser d'en faire plus que ce que prevoit le contrat car alors tu ne rends pas service aux Parents qui trouvent en toi le moyen de se voiler la face, un moyen d'echapper à leur responsabilité parentale de chercher et trouver de l'aide pour leur enfant et eux mêmes. Ne plus accepter de récuperer leur enfant sur un temps non prévu par le contrat.

Je me souviens d'un petit, dont le comportement que tu décris ressemblait beaucoup, le miracle a eut lieu quand l'AM, au bord du burn out, grace à nos conseils, a reussis à ramener les parents à leur obligations en refusant de prendre toujours plus l'enfant que necessaire. les Parents forcés d'assumer leur manquemants pédagogiques ont enfin compris qu'ils avaient interêt pour eux à trouver comment résoudre tout ça, en prime l'enfant se sentant enfin une place dans sa famille, moins d'un mois plus tard le changement chez lui était flagrant, il était apaisé.

 

[No49]

Avoir un regard extérieur est toujours bénéfique.
Lorsque c'est compliqué avec notre enfant, que tout est un combat, que la fatigue mentale et physique devient difficilement surmontable, on n'arrive plus à vouloir partager un moment avec son enfant, on n'a pas envie de passer quelques minutes à lire une histoire le soir (surtout si le coucher est une bataille) ...
Il est alors très important de trouver une oreille attentive chez des pros..
Pour l'avoir vécu avec mon fils, aller voir un kinésiologue,une sophrologue, que l'enfant entende le discours, que le parent entende le discours, ça décoince la situation parfois de manière spectaculaire....
(Mon fils s'est autorisé à dire haute voix qu'il doutait de notre amour en CE1 et oui punition sur punition, engueulades, ca n'aide pas à se sentir bien en famille)

 

[noounouc]

Il n'y a pas de café des parents dans ton secteur ?
Il peut être plus facile dans un premier temps pour ces parents de se confier à d'autres parents qui peuvent vivre des difficultés comme eux.

 

[Catie6432]

En tout état de cause l’enfant est au centre de nos préoccupations.

Il y a les phases "classiques" du développement qui rythment l’évolution de l’enfant et peuvent expliquer des "difficultés" ponctuelles auxquelles nous sommes armés pour répondre, accompagner, agir.

Et il y a les difficultés induites par des situations physiques, psychologiques, familiales qui sortent de ce cadre "classique" et sont le symptômes de difficultés plus profondes et qui doivent nous alerter.

La protection bienveillante de l’enfant doit etre au centre de nos préoccupations et nous sommes un relai d’alerte privilégié.

Vous étiez dans votre droit d’alerter sur les difficultés motrices d’un de vos accueillis.

Vous avez été mise en porte affaut et l’écoute n’a pas été à la hauteur de la situation .

Aujourd'hui c'est un autre enfant avec d’autres problématiques et un schéma familial potentiellement délétère.

Alerter est donner une chance a cet enfant de trouver un équilibre, à cette famille de mettre en place un schéma moins dysfonctionnel.

Cela doit primer sur tout le reste.

 

[Fleurs]

Merci Griselda pour ta bienveillance toujours.
Cet enfant a été placé sous corticoïdes pendant 3 jours
est ce que cela peut jouer aussi ?
Je sais que cela a tendance à énerver ?
Et je ne sais pas ce qui s'est passé pendant les vacances en Corse ?? Les parents sont partis avec mamie (maman de papa).
Je vais attendre encore une semaine et prendre rendez vous avec le relais on verra bien.
La directrice est très à l'écoute et bienveillante.
Je lui avais parlé à propos de M qui ne marchait pas.
Merci pour vos posts.

 

[Griselda]

Oui ce traitement peut exciter mais j'imagine bien qu'on ne parlerait pas de son cas s'il ne s'agissait que de 3 ou 4 jours d'agitation, n'est ce pas?

Les Parents, même avec l'aide de Mamie ont jugé que c'était intenable pour rentrer plus tôt?
Serieusement...

Oui contacte ton RPE, tu peux soliciter un RDV téléphonique un apres midi durant la sieste commune de tes loulous.

 

[noounouc]

Les Parents, même avec l'aide de Mamie ont jugé que c'était intenable pour rentrer plus tôt?
Serieusement...

Ça dépend de la mamie...parce que si tu t'entends dire à longueur de journée "avec moi ça ne se passerait pas comme ça", "de mon temps un enfant ne faisait pas ça "... Ça peut aussi donner envie de rentrer plus vite 😉

 

[MeliMelo]

Vous pouvez proposer aux parents d'aller aux matinées LAEP, c'est gratuit, ils peuvent avoir les conseils des animatrices (qui sont souvent les animatrices de RPE), tout en ayant des moments avec leurs enfants en motricité, jeu libre ou autre activité adaptée (c'est qu'avec des parents/enfants et c'est anonyme).

Si vous ne voulez pas appeler la PMI, vous pouvez aussi demander conseil au 119, qui avisera ou non si c'est utile de faire une enquête sociale dans cette famille.
Il y a quand même des éléments qui alertent :
- enfant délaissé dans le noir quand il hurlait
- enfant laissé dans son parc pour que les parents puissent travailler
- les parents qui reviennent plus tôt de vacances, car ils n'en peuvent plus et souhaitent confier leur enfant plus tôt (comment auraient-ils faits si vous aviez refusé ? Quelles conséquences sur l'enfant ?)
--> tout cela, ils vous le confient, donc c'est qu'ils estiment que cela est "normal", "non violent", pour eux. Ils ont banalisé ces pratiques.
- vous remarquez chez l'enfant un besoin d'attention anormal, des hurlements, des crachats, la parole n'est pas encore mise en place
--> si la parole n'est pas encore mise en place, peu de chance que la maîtrise des sphincters soit mature.

--> je doute quand même que ce soit les corticoïdes qui accentuent les cris. Au contraire, ce sont des médicaments pour apaiser les douleurs. Donc je ne pense pas que ce soit lié. Une maladie non soignée, là oui, l'enfant peut être grognon, pleurer, hurler, lié à la douleur. Mais là s'il est sous traitement, c'est tout de même bizarre.

Bon courage à vous.