Hum, etonnant cette histoire car l'attribution des places se fait pourtant en avril, mai, bien avant d'avoir à faire une lettre de rupture du coup. Et je n'ai jamais entendu qu'une creche se desiste après attribution. A moins que l'ouverture de la dite creche soit retardé par des travaux?
Si tu tiens néanmoins à rentrer à nouveau dans la danse avec eux, au risque de te retrouver à nouveau licenciée dès qu'ils auraient l'idée d'une place ailleurs?, alors en effet légalement si la lettre de rupture a déjà été faite rien ne t'oblige à accepter son annulation ecrite qui permettrait de poursuivre votre contrat en l'état.
Si tu n'acceptes pas cette annulation de licenciement alors il sera possible de signer un nouveau contrat qui, à mon avis, devrait être sevèrement négocié sans periode d'essai (bien sur!), avec un préavis bien ralongé et surtout avec une augmentation de salaire ainsi ils apprendront qu'à jouer les girouettes ils n'y gagnent rien. Et pour faire bonne mesure je les laisserai volontairement dans l'incertitude jusqu'à septembre (d'un coup qu'une autre proposition m'interresse davantage).
Bien sur tu as le droit de courber l'échine en simplement acceptant l'annulation par écrit de ce licenciement et poursuivre ce contrat en l'état, jusqu'à la prochaine blague... mais il ne faudra pas s'etonner qu'ils recommencent à te faire tourner en bourrique.
Bien sur si la lettre de rupture n'a pas encore été faite alors tu n'as pas foule de choix:
- accepter que le contrat se poursuive ainsi
- demissionner (ouch!)
D'où l'interet de negocier un temps de préavis rallongé, ce qui oblige les parties à officialiser leur projet de rupture suffisament à l'avance pour que la partie lésée aient l'opportunité de s'organiser pour la suite.