Éducation positive ?

[Griselda]

Merci Djune.
En lisant le referentiel, ce qu'on note c'est qu'il est conseillé de laisser l'enfant avoir son doudou s'il en a un mais d'éviter la tétine en dehors des temps de sommeil parce qu'elle pourrait empecher la bonne communication, que c'est bien la présence de l'adulte qui devrait être la première réponse et la plus importante pour l'accompagner dans ses tempêtes emotionnelles et lui apprendre petit à petit ce que sont ses emotions et savoir mieux vivre avec.
Sur ce point en tout cas le referentiel me semble plutôt cohérent.
Comme souvent attention aux raccourcies balancés en pâture dans les médias...

 

[LiliePoussin]

Je préfère ce genre de discours

 

[LiliePoussin]

Nous sommes concernées aussi, les assmat... On va peut-être le recevoir par la poste du coup.

 

[liline17]

Je l'ai reçu par mail, je crois par mon premier, j'ai commencé à le lire, lai trouvé bien long, je le reprendrai à tête reposée.
Pendant les vacances scolaires, j' ai 4 accueillis et pas assez d'énergie pour lire ce pavé

 

[ANNICK44]

Je pense qu'il est préférable en effet de le lire et ne pas se fier "aux raccourcis" qui peuvent être fait dans les médias. Chacun peut ainsi se faire sa propre opinion!
Personnellement je n'ai pas fini de m'en imprégné, je ne suis pas en total accord mais tout n'est pas à jeter.
Cela étant à l'égard de certaines préconisations, je me demande comment on les applique dans notre quotidien...

 

[GénéralMétal1988]

Ce que j'ai pu constater depuis que j'exerce c'est que souvent les enfants sujets aux colères ou aux tempêtes émotionnelles (pour être moins has been), sont justement des enfants que l'on n'écoute pas dans le cadre du foyer.
Des enfants que l'on place devant la télé ou devant le téléphone pour "les occuper".
Parce qu'on a pas le temps...
Sauf que l'enfant à sa place au sein du foyer à n'importe quel âge et les activités peuvent êtres faites ensemble et adaptées à chacun.
Mon pédiatre nous avait fait une petite fiche (je l'ai perdue), sur la place de l'enfant dans la famille. Repas pris en commun participation aux activités familiales etc.
Les moments de repos dans leur chambre.
Avoir son enfant en sécurité (chaise haute ou tour d'observation) pour lui permettre de prendre part ou d'observer la préparation du repas est-ce si difficile ?
Non on n'en veut pas dans les pattes et un enfant qui selon moi fait colère sur colère est en besoin d'attention.
Et il exprime son stress.
Il ressent aussi les tensions familiales ne l'oublions pas.
Un enfant bien entouré qui est un élément de la famille mais pas uniquement le.noyau central est-il plus zen ?
Je le trouve.

 

[pupuce89]

violetta oui je l'ai lu et j'ai bien rigolé... au début ! j'ai cru que c'était une caricature ou une parodie, bref quelque chose dans ce goût là.

et puis j'ai arrêté de rire quand j'ai compris que c'était sérieux

Encore une fois ce n'est pas valorisant, c'est même rabaissant et insultant pour les professionnelles. ils nous prennent pour des débiles, ils croient qu'on les a attendu pour nous apprendre que quand un enfant a la couche sale il faut lui changer, qu'il faut consoler un enfant qui pleure, faire un câlin à un enfant qui le demande... et que dire de ne pas donner la tétine (objet transitionnel ) et ne pas cadrer quand l'enfant traverse une tempête émotionnelle... et tant de choses encore à découvrir !

la question n'est pas d'appliquer ou ne pas appliquer c'est de faire appel à son discernement et son bon sens pour accompagner l'enfant dans son individualité et dans le groupe. mais encore une fois on nous méprise, mais rien de surprenant finalement c'est bien à l'image de ce gouvernement ...

 

[flonounou]

J'ai survolé ( à sa sortie) le référentiel : trop long, pas facile à lire sur portable et plus tourné en direction des crèches suite aux faits de maltraitances constatées et grosses par les médias. Oui, il y a des brebis galeuses parmi les personnels de crèche, parmi les ass mat aussi, soyons honnêtes. Je ne pense pas l'être ( mais ou place-t-on la barre dans la malveillance?), je suis à l'écoute de l'enfant, dans la reconnaissance de son individualité, de ses besoins, de ses émotions pour un petit être en construction. Est-ce que si je ne consacre pas un moment privilégié, dans mes bras, à un enfant qui vient d'en frapper ou d'en mordre un autre, je suis une mauvaise pro? Est-ce que si un enfant pleure, que je suis occupée avec un autre enfant, et qu'il me demande sa tétine ou son doudou parce qu'il sait y trouver du réconfort , je le lui donne, je suis une mauvaise pro? Je ne crois pas parce tous mes actes s'accompagnent de paroles, de regards, d'attention même brève si je suis occupée, de gestes qui montrent à l'enfant que j'ai entendu et reconnu sa détresse, son émotion et que je vais m'attacher à y répondre. Mais accompagner ne veut pas dire laisser faire, il n'y a rien de plus angoissant pour un être en construction, que de ne pas savoir jusqu'où il peut aller, où est la limite alors qu'il découvre le monde, l'autre, que son cerveau encore immature ne maîtrise pas bien ses émotions et que pour être en sécurité, il. est longtemps dépendant de l'adulte.
J'observe, j'essaie de comprendre ce qui a été écrit dans ce référentiel mais je fais confiance à mon expérience auprès des jeunes enfants et à mon bon sens, je ne travaille pas de façon directive. J'aime avoir mon libre arbitre, ça ne veut pas dire que je ne me remets pas en question ( même si j'enrage parfois d'avoir tort et de devoir le reconnaître !), j'aime découvrir des nouvelles pensées en matière d'éducation mais seules les pros, sur le terrain, savent ce que l'on vit chaque jour. En tant qu'eje en crèche, j'ai vu et vécu des situations où des collègues n'ont pas toujours eu la bonne attitude par rapport à un enfant, j'essayais, de par mon rôle, de comprendre avec ces pros pourquoi cette attitude et souvent le ratio nombre d'enfants/ nombre de pros expliquaient beaucoup de choses, j'ai bien dit " expliquer " pas "excuser". J'ai aussi vu.des collègues qui faisaient un travail formidable dans leurs réponses aux enfants ...
Comme certaines d'entre vous j'ai un peu peur de ce seront ces adultes de demain dans 20 ans...

 

[kikine]

Comme certaines d'entre vous j'ai un peu peur de ce seront ces adultes de demain dans 20 ans...

ben quand je vois ce que sont devenus certains adultes d'aujourd'hui... ceux dont les parents disaient "haaaa mais non faut le laisser s'exprimer ce petit" ben ça fait déjà très peur, alors dans 20 ans....

 

[Nounou 22]

Tellement d'accord avec toi @flonounou

 

[zelande]

Je l'ai lu et je vais vite l'oublier
Parce que
1/ comme le dit Général métal, la pensée unique, très peu pour moi! Il y en a marre de culpabiliser les parents et les pros dès qu'on ne fait pas dans l'éducation dite positive. Les enfants ont des besoins qu'il faut bien sur respecter, mais les adultes aussi ont des besoins et un adulte qui met sont mouchoir dessus en permanence finira par craquer
2/ ça va trop loin. On considère comme normal qu'un enfant fasse des crises pour un oui ou pour un non. Et bien je ne suis pas d'accord, tous les enfants ne hurlent pas ou ne se jettent pas par terre à la moindre contrariété. Bien sur, si on les laisse faire sans réagir, cela va vite devenir leur façon de faire. Libre aux parents de supporter un gamin en mode asticot hurleur jusqu'à 4/5 ans, chez moi c'est non. Pareil pour la nourriture. Oui, c'est normal qu'un enfant la tripote, mange avec ses doigts, mais de là à trouver normal et ne pas intervenir quand il la jette, ben non, je n'adhèrerai jamais
3/ Les enfants sont sous estimés ( ils ne comprennent pas, ils ne peuvent pas gérer), Bien sur que non. Ils ont du mal à controler leurs envies, leurs pulsions, mais à 3 ans, ils savent parfaitement si ils sont entrain de faire quelque chose d'interdit ou d'autorisé.
4/ Ce référentiel n'est pas vraiment adapté pour les assmats. On se plaint souvent que chaque PMI fait à sa sauce, avant, notre référentiel pouvait servir à remettre les choses en place. Dans celui ci, rien n'est abordé sur le cadre d'accueil chez une assmat ( famille, animaux, matériel, sécurité....)
Du coup, pour ses sujets là, j'espérais un guide un peu plus précis, ben il n'y a pas de guide du tout. Doit on se baser sur l'ancien, y aura t'il un nouveau spécifique pour les assmat ?

Bref, ce mode éducatif va trop loin, et je crains le résultat d'ici quelques années. Heureusement, mes PE ne sont pas à fond là dedans, voir pas du tout . Cela ne les empêche pas d'être de bons parents, à l'écoute de leurs enfants, dans une certaine mesure.

 

[caninou]

Le résultat il est vite vu et on commence déjà à le voir chez les jeunes ados : Violence face aux frustrations, refus de l'autorité, inculture, niveau scolaire au ras des pâquerettes...que des trucs positifs Les plus à plaindre pour l'avenir ce sont les profs qui vont se retrouver avec des élèves à qui on n'a jamais appris une once de discipline, sous prétexte que c'est traumatisant et bien bon courage à eux pour enseigner. Car qu'on le veuille ou non l'enseignement se fait dans le calme et la discipline. On va se retrouver avec des adultes au cerveau vide comme l'espace intersidéral

 

[kikine]

Les plus à plaindre pour l'avenir ce sont les profs qui vont se retrouver avec des élèves à qui on n'a jamais appris une once de discipline, sous prétexte que c'est traumatisant et bien bon courage à eux pour enseigner. Car qu'on le veuille ou non l'enseignement se fait dans le calme et la discipline. On va se retrouver avec des adultes au cerveau vide comme l'espace intersidéral

et dire qu'il y a des années j'ai voulu faire ce si beau métier, dieu merci ma mère (instit à la retraite m'en a vite dissuadé)

 

[flonounou]

Mon mari est professeur des écoles et quand je lui ai lu la réponse de @caninou, il m'a confirmé que ses élèves ( cm1) ne supportent pas la frustration, tu leur dis "non", ça les rend presque malheureux ! C'est une école où les parents sont à l'aise financièrement et c'est à la mode de ne rien refuser à l'enfant.
Au début de sa carrière, il enseignait alors dans une ville et une école avec des quartier "sensibles" et croyez-moi, les enfants étaient différents, ils avaient leurs propres problèmes, familles déracinées, qui ne maitrisaient pas notre langue mais voulaient le mieux pour leur enfant mais ce n'était pas les enfants d'aujourd'hui. Ça fait vieille conservatrice de dire ça mais franchement, c'est tellement vrai !

 

[poupsiie]

Bonjour oui trouvez ce référentiel que je rigole ?
Le problème de la pédagogue positive c est et da illeurs pour toutes les pédagogies des parents personnes qui s en inspirent sans allez au fond des choses et prendre en compte tous les paramètres qui en font partie ! Et on arrive a il faut laisser l enfant decide ne pas mettre de limite car trop petit et et et et ca devient du grand n importe quoi !

 

[MeliMelo]

Le référentiel est perfectible mais je le trouve quand même pas mal, ça pose des bonnes bases.

Après je trouve qu'il y a des extrêmes partout, aussi bien chez Goldman and Co qu'Héloïse Junier and Co. Alors qu'il faudrait un juste milieu et du bon sens. Quand j'écoute les podcasts d'Héloïse Junier, ses recommandations pour les pro sont toutes très bien, basées sur la bienveillance etc. mais parfois j'ai l'impression qu'en fait seul des parents d'un enfant unique peuvent les appliquer. Et que sur le terrain, chez une ass mat ou en crèche, et bien ce n'est pas forcément possible, car il y a la collectivité, et qu'un bébé qui demande beaucoup les bras (pour ne citer qu'un exemple), on sera forcément obligée à un moment ou à un d'autre de le poser (et il pleurera) pour nous occuper des autres, car c'est la collectivité qui veut ça. Donc ce sera une sorte de violence pour lui, mais comment faire autrement ?

On fait toutes comme on peut avec les moyens du bord. Il n'y a pas une situation générale qui pourrait s'appliquer à tous comme ça par un coup de baguette magique. Par exemple, depuis que j'ai commencé, je n'ai eu aucun bébé qui s'endormait pareil avec un rituel unique... Cela dépend de chaque enfant, de l'équipe qu'on a, de nos ressources aussi. Il y a plein de facteurs, tout le temps. Fixer un truc dans un référentiel, c'est prendre le risque que cela devienne dogmatique alors que chaque enfant (et chaque parent) est unique.