Refus de manger

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et puis surtout il y a les mangeurs et les tétus et ils sont de plus en plus tétus .
j'ai du mal a lacher prise meme si je ne suis pas stressée , et on fait vite la différence entre j'ai pas faim et je veux fromage et fruit.
apres on peut aussi penser l'enfant verra bien a l'école ,car la pas question de manger dessert avant.
 
La question du gaspillage va se résoudre en servant moins en quantité à l'enfant, quitte à le reservir ensuite s'il en veut plus (et oui oui il y a des enfants qui peuvent réclamer une dose de plus surtout si le plat leur a plu) et s'il en reste tu pourras le manger toi (si c'est toi qui préparre).
Par contre non on ne ressert pas le lendemain le plat non mangé la veille (encore moins si c'est toi qui prépare!)
Surtout ça n'a pas forcément de sens d'opposer la notion de gaspillage et celle de l’appétit de l'enfant quand ce n'est pas lui qui a demandé tel ou tel quantité dans son assiette.
On sait aujourd'hui que nombre d'adultes avec troubles alimentaires ont commencé par cette habitude de "il FAUT finir son assiette" au lieu de "est ce que j'ai encore faim ou pas".

Par contre, je donne un exemple, au goûter je propose du fruit frais + un produit laitier + biscuit. Cunégonde boude la poire et ne termine pas le yaourt non plus, je lui donne son biscuit, qu'elle dévore puis elle me réclame un autre biscuit. Je lui réponds "Ouiii, tu as encore faim? Je comprends. Quand tu auras mangé la poire et le yaourt, je pourrais te donner d'autres biscuits." Souvent Cunégonde termine son fruit et son yaourt, alors ensuite je lui donne un ou plusieurs autres biscuits. Des fois Cunégonde choisi qu'elle s'arrêtte là, c'est son droit.
Ce n'est pas une question de gaspillage, mais plutôt que chaque éléments de ce goûter est pertinent pour la croissance et l'équilibre alimentaire de l'enfant (y compris le biscuit) mais je ne compense pas le manque de nourriture que l'enfant a choisi de ne pas manger par ce qu'il préfère.
L'enfant a le droit de décider de son appetit mais pas de se remplir d'un seul aliment.
Ca marche aussi pour un dejeuner: Roger a devoré les pâtes mais n'a pas touché aux carottes et réclame plus de pâtes. Je lui répondrais "Ouiii je vais te donner plus de pâtes, dès que tu auras fini les carottes." Mais il n'est pas question de l'obliger à manger toutes les carottes avant qu'il puisse avoir des pâtes car elles sont importantes elles aussi.
Et face à un enfant a petit appetit il est pertinent de ne pas mettre une trop grosse quantité au départ dans l'assiette car ça peut être écoeurant une trop grosse quantité.
On va aussi pouvoir varier les textures et proposer une sauce de carottes, avec des battonnets de carottes, ou bien de mixer la poire fraiche pour l'integrer dans le yaourt nature en plus des morceaux de poire juteuse et la fois d'après proposer la poire fraiche mixée nature sans la mélanger au yaourt (comme une compote mais sans cuire le fruit)

Bref... on se detends avec la nourriture, on évite que ça devienne un jeu de pouvoir et quand l'enfant comprend que le rejet de ce plat n'entraine pas une emotion chez l'adulte il peut à nouveau se concentrer seulement sur ce qu'il a besoin lui.
Je me souviens de cette petite fille qui mangeait super bien, sans aucun problème, chez moi et chez elle à condition que son Père ne soit pas là. On a fini par découvrir que Maman ne s'inquiétait pas de l'assiette de sa fille (ni du gaspillage) alors que Papa passait son temps à lorgner si sa fille mangeait ou pas et le "ou pas" était insupportable pour lui. Au final avec Maman cette petite fille (et avec moi) elle mangeait calmement, simplement, de tout et 2 fois plus vite qu'avec Papa...
 
En septembre, j'ai commencé avec une petite de 16 mois qui ne mange quasi rien. J'avais fait un post à ce sujet. Les parents et grands parents dansaient, mettaient la télé, se déguisaient pour la distraire. Je ne suis pas rentrée dans ce jeu. Au début, je mettais des aliments qu'elle aime bien, en petite quantité et je la laissai manger ce qu'elle voulait. Très vite, elle n'a plus rien mangé du tout.
Un jour, j'ai dis stop, tu vas faire comme les autres. Comme je ne l'ai que 2 fois par semaine, je luis fais ce qu'elle préfère ( pates bolognaises) et tant pis pour l'équilibre alimentaire. Souvent, quand j'approche la cuiller, elle dit non. Je réponds très calmement, mais un peu fermement tout de même, Si, il faut que tu manges. Et bien les repas se passent bien. Mieux certaines fois que d'autres, mais elle mange environ 3/4 cuil à soupe du plat, 1 kiri et 1 compote. Et au goûter, 1 yaourt et 1 compote, parfois 1 biscuit. Sans pleurs, sans crises.
Chez son autre assmat, ( qui n'a que des bébés), elle ne veut que son biberon de lait, chez moi, elle n'en a jamais voulu.

Ne pas forcer, ne pas stresser, ne pas y porter trop d'importance , être un peu ferme aussi, un équilibre à trouver qui ne sera pas le même d'un enfant à l'autre
 

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